jeudi 25 juin 2009

Et le bonheur revient !

Eh oui !
On croyait les « folies » de Courseulles terminées et chacun ruminait sa nostalgie du bonheur passé.
Et bien, le bonheur est revenu ! Le mardi 23 juin à 19h et à Verneuil sur Seine !
Au départ, ce n’était qu’une simple invitation de la classe pour partager un peu leurs souvenirs avec leurs familles. Un buffet frugal avait été dressé et une chanson inventée pour l’occasion. Une petite cérémonie pour faire le «deuil» de ces bons moments en Normandie.
Et là, les parents s’en sont mêlés ! Et, apparemment contaminés par la folie de Courseulles, ils commencèrent par arriver les bras chargés de victuailles ! Et, surtout, après avoir écouté sagement les logorrhées verbales du discours de capitaine Guignard et la chanson de ses 24 mousses, la démence les posséda soudainement !
Les parents se passèrent une feuille et entonnèrent avec entrain un chant de réjouissance sur l’air de Santiano ! Les 24 diablotins s’y mirent aussi avec l’enthousiasme qui les caractérise depuis le 1er juin…
Puis, ce fut un déluge de cadeaux qui s’abattit sur le pauvre capitaine G., le cœur au bord des lèvres et ne maîtrisant décidément plus son équipage ! Un magnifique tee-shirt dédicacé par la Guignard’s Academy ! Un livre sur « l’art de vivre du rugby » ( l’excuse habituelle pour justifier les débordements de ces irresponsables en culotte courte après s’être roulés dans la boue… ) ! Un DVD de tous ses élèves filmés tels qu’il les connait, c'est-à-dire géniaux et incontrôlables ; et l’écran était installé avec célérité pour le visionner en direct !
Et, sommet de la démence générale, l’assistance poussa le capitaine chancelant devant une caisse de 1m50 de haut ! Il dût la déballer devant l’assistance et y découvrir l’objet de son désir le plus improbable : une armoire à vins !!! Lui qui rêvait de passer toutes ses vacances à regarder vieillir ses bouteilles millésimées !...
Capitaine G. dût se résoudre à admettre que le pire s’était produit : le terrible virus de l’enthousiasme béat contracté par les 26 participants du raid de Courseulles s’était propagé dans toutes les familles. Comme eux, les parents, les frères, les sœurs voir les grands parents ressentaient le même besoin irrépressible de se retrouver en « meute », unis par les mêmes souvenirs ! Et, comme eux, ils effectuaient des actes irraisonnables avec une totale inconscience !
On ne peut plus rien pour eux : la fièvre de Courseulles les a frappés ! Et, l’on ne connait aucun antidote !...















vendredi 12 juin 2009

dimanche 7 juin 2009

Contretemps, parallélépipède et bilan.

Bonjour à tous !


Avant tout, un petit compte-rendu du dernier jour de notre voyage.

Pas besoin d’être devin pour imaginer que nos mousses n’étaient pas très frais à la table du petit déjeuner ce vendredi matin. Les réminiscences de la fête pesaient sur les échines penchées sur leur bol de lait.

L’allégresse n’était toujours pas de mise lorsqu’il fallut s’asseoir sur les valises pour en comprimer le contenu et permettre ainsi leur fermeture. Et que dire des adieux larmoyants à cette si chère Hélène !

De leur côté, André et maître G. avaient depuis longtemps oublié tout sentiment de nostalgie naissante. Ils se battaient avec un chauffeur et une société de car qui ne juraient que par les mathématiques ; 14+4=18 était leur leitmotiv !

18h ! 18h ! 18h ! Le chauffeur, parti à 4h du matin de l’Eure, devait arrêter de conduire à 18h ! Sous peine de dépasser les 14h de conduite quotidienne légalement autorisée. Le mystère étant de savoir pourquoi le chauffeur avait eu besoin de 4h30 pour arriver à Courseulles…

Ayant renoncé à convoquer les parents à un endroit indéterminé de la bande d’arrêt d’urgence entre Caen et Rouen, les deux maîtres d’œuvre se débrouillèrent pour avancer la réservation du film de 14h30 à 13h30. A charge pour le capitaine G. de passer le voyage retour à contacter tous les parents avec le lancinant : « Bonjour. C’est Mr Guignard. Ne vous inquiétez pas. Je ne vous appelle pas pour un problème de santé ou un accident. Non, nous allons arriver à 17h30 au lieu de 18h30… » Pour un enseignant qui s’évertue presque systématiquement à libérer ses troupes à 16h42, c’était humiliant… sans parler du désastre pour son forfait téléphonique…

Nous parvînmes tout de même au Mémorial de Caen vers 10h30. Là, l’encyclopédique André nous fit remarquer que le bâtiment était un parallélépipède de la même taille que les caissons en béton du port artificiel d’Arromanches. Tout le monde remarqua qu’il en possédait également la même « grâce » et la « chatoyante » couleur grise. A vous de juger :

Pour en finir avec les médisances faciles et sans acrimonie particulière pour cette bonne ville de Caen ( la société de cars n’étant pas caennaise… ), une publicité vue dans le Calvados :

Heureusement, le contenu du Mémorial est plus louable que son contenant. Grâce à la mise en scène du musée et au savoir-faire d’André, les élèves se passionnèrent pour la spirale de la montée des périls de l’entre-deux-guerres. Leur curiosité se révéla plus forte que leur fatigue.

Par contre, vu les changements de dernière minute, le pique-nique ( tomate, chips, sandwich au jambon de dinde, camembert et pomme ) ne dura que 28 min 49 sec ! Deux fois moins de temps que pour déguster la glace de la veille… ( à ce propos, malgré les insinuations de certains, le capitaine n’obtint pas la plus grosse : c’était la taille minimum ; les bénéficiaires de trois parfums ont d’ailleurs vu la leur agrémentée d’une couche supplémentaire de 34 mm… )

Ainsi, la pomme encore dans la trachée, nous sommes entrés dans la salle de projection à 13h30. Et, là, nouveau miracle, personne ne s’endormit ! Il faut dire que le premier film était captivant : il divisait l’écran en deux, présentant ainsi le Débarquement simultanément dans les rangs alliés et dans ceux allemands ; le tout avec d’inédites images d’archives. Le second film, sur la bataille de Normandie, était moins passionnant mais… les sièges n’avaient pas de dossier, donc tout le monde resta attentif.

La pomme atteignait l’estomac lorsque nous montâmes dans le car à 14h23 au grand soulagement du chauffeur.

Et, comme il y avait cette fois-ci des dossiers moelleux, l’activité générale fut réduite à quelques bâillements.

Les yeux ne se rouvrirent qu’à 17h20 ( décidément le sort s’acharne sur le capitaine : dix minutes d’avance supplémentaires… ) à l’entrée de la rue de Bazincourt. Presque tous les parents étaient déjà présents. Dans une joyeuse bousculade, chacun retrouva les siens.

Et, pour une fois dans l’existence de ces enfants souvent « délaissés », ils apprécièrent les discussions interminables de leurs géniteurs devisant sur le trottoir. Ils leur restaient quelques instants à partager entre aventuriers. Quelques moments pour perpétuer leur exaltante expérience commune…


Maintenant que ce moment fort attendu s’est malheureusement achevé, l’heure est au bilan et à la réflexion.


Tout d’abord, chacun des 26 membres de l’aventure a vécu cinq jours intenses et riches. Preuve est que, au moment de reprendre le car de retour, chacun regrettait de partir déjà. Au-delà des objectifs éducatifs que vous pouvez retrouver ici, l’expérience aura renforcé la cohésion du groupe : chacun a appris mieux connaître l’autre, à comprendre ses richesses et à apprécier l’intérêt de la vie en collectivité. De nombreux enfants ont ainsi révélé des facettes que nous ne leur connaissions pas.


Ensuite, un bilan comptable :

  • 0 mort ou porté disparu ;
  • 1 point de suture ;
  • 2 soirées dansantes ;
  • 3 têtes choquées (mais seulement deux propriétaires crâniens… ) ;
  • 4 plages du débarquement envahies à nouveau ( Sword, Juno, Gold et Omaha ) ;
  • 5 rabs de moyenne et par enfant pour les spaghettis bolognaise ;
  • 6 kilos de beurre par haricot préparé par les puristes cuisinières normandes ;
  • 7 tenues essayées en moyenne par élève et en 30 minutes avant la boum ;
  • 8 chaussettes retrouvées orphelines de leur jumelle ;
  • 9 minutes de détente supplémentaire par douche et par enfant avant de céder à la complainte du suivant ; soit 11 pressions en vertu du chronométrage du pointilleux Samy ;
  • 10 sites visités ;
  • 11 questions incongrues ;
  • 12 kilos de bonbons pour 1 seule boum ;
  • 18 ans comme l’âge d’une grande partie des allemands enterrés au cimetière de La Cambe ;
  • 24 combinaisons possibles de parfums pour les montagnes à l’italienne du jeudi après-midi ;
  • 39 réflexions sensibles sur l’inutilité de la guerre ;
  • 48 yeux avides de découvertes ;
  • 70 minutes de moins d’aventure ;
  • 132 décibels pour le rire des Pony Girls à 3 h du matin le jeudi 4 juin ;
  • 154 véhicules militaires dénombrés par Amélie et Mathilde le mercredi 3 juin ;
  • 236 heures de sommeil en retard pour les accompagnateurs ;
  • 321 véhicules militaires dénombrés par Amélie et Mathilde en 3 jours ;
  • 458 chahuts ;
  • 784 sourires ;
  • 8 512 calories par jour et par enfants ;
  • 9 387 âmes disparues dans le cimetière de Colleville ;
  • 10 000 m² de jardin pour se défouler en liberté ;
  • 21 222 vies gâchées dans celui de La Cambe ;
  • 8 000 000 de disparus pendant la Première Guerre Mondiale ;
  • 50 000 000 de disparus pendant la Seconde ;
  • 6 785 848 285 d’humains sur notre Terre ;
  • 6 785 848 284 raisons de connaître l’Histoire.

Enfin, nous tenons tout particulièrement à remercier les parents qui ont fait l’effort affectif et financier de permettre à la totalité des 24 élèves de participer à ce moment fort ; cela aurait été terrible de laisser un des nôtres sur le bord de la route.

Nous remercions aussi André, Hélène et tout le personnel du centre pour leur accueil et leur compétence.

Merci aussi à la municipalité de Verneuil qui finance les classes transplantées à hauteur de 50%.

Et des remerciements très sincères à Mr Bertaud qui, non content de nous offrir son temps et sa bonne humeur, a également freiné sa recherche d’emploi afin d’être à nos côtés. Nous espérons que nos sourires l’auront dédommagé un peu de son geste bénévole.


Sachez, pour finir, que nous offrirons bientôt à chaque famille un DVD contenant l’intégralité des photos et des vidéos du séjour et que nous revivrons ce voyage lors d’un rassemblement avec parents et enfants à une date qui leur sera communiquée dans quelques jours.


C’est fini. Ce blog n’a plus de raison d’être alimenté. Snif…




vendredi 5 juin 2009

Maquettes, bulots et petits secrets...

Salut à tous !

Au moment de passer notre dernière nuit à Courseulles, c’est le capitaine des aventuriers qui reprend le fil du blog… Les élèves ont eu bien trop à faire pour rattraper leurs stylos. Le capitaine aussi, mais son sens du devoir l’oblige à tenir activement son quart dans les coursives de la cale où ronflent maintenant ses petits mousses. Vivre leur première boum à bord pouvait occasionner des troubles trop importants pour que le maître et ses assistants Antoine et Hélène ne surveillent activement la mise au repos de l’équipage.

Il faut dire que le réveil de ce jeudi fut déjà plus difficile que les jours précédents. La literie est de plus en plus appréciée…

Les têtes étaient ainsi un peu plus lourdes au petit déjeuner avant de partir à Arromanches. Heureusement, l’ingéniosité du port artificiel anglais réveilla les esprits. Notamment avec les magnifiques maquettes du musée.

En fin de matinée, nous avons aussi vu les impressionnantes batteries allemandes de Longues sur Mer que nous avions ratées la veille à cause des soins prodigués à Pierre.

Le déjeuner fut encore l’occasion d’un repas de choix : salade de choux et de carottes, steak haché, haricots au beurre ( normand cela va sans dire… ), fromage et compote. D’ailleurs, les quantités avalées deviennent de plus en plus importantes ! Les parents qui avaient laissé partir des bouches difficiles vont en récupérer des voraces…

Il faut dire que les journées sont tonitruantes. Pour digérer, nous avons commencé par des courses de chevaux et de brouettes. Ensuite, marche sportive jusqu’au port où était visible une rareté : une véritable barge de débarquement d’époque et restaurée par une association. Même le très expérimenté André n’en avait jamais vu ! En plus, le pilote était incollable sur le sujet et répondait avec passion à toutes les questions d’élèves… même les plus inattendues…

Nous prîmes en suivant la direction de la plage pour un beach rugby où chacun s’adonna avec ardeur aux joies des plongeons moelleux.

Tout cela méritait bien un goûter d’exception ! De fait, une joyeuse troupe dévalisa le stock de glaces à l’italienne du meilleur glacier local ! Chocolat, pistache, vanille, fraise. Quatre parfums pour des combinaisons simples, doubles ou triples… L’objectif pédagogique résidant dans la capacité à allier la dégustation langoureuse et la rapide dégradation physique des cristaux de glace qui subit également l’attraction des corps semi-liquides en direction des vêtements inférieurs… Si vous vous interrogez sur la destination de la participation parentale à la coopérative scolaire, la voici : la relance du petit commerce bas-normand.

Il était temps de rentrer prendre sa douche. Car il fallut de nombreux essayages et d’âpres conversations avec le miroir pour décider de la tenue de soirée !

Au dîner, on vit donc une exceptionnelle habilité des fourchettes à atteindre la bouche. Les atours restèrent immaculés ! Ce qui n’était pourtant pas évident avec un plateau de fruits de mer ( crevettes, bulots, huîtres ), du filet de colin au beurre blanc, du riz et… une glace…

La soirée tant attendue put alors commencer !

Néanmoins, le syndicat interprofessionnel des élèves m’a interdit d’en décrire le déroulement, utilisant l’article 43a du code des enfants : respecter l’intimité des fils ou filles de leurs inquisiteurs de parents.

Je suis seulement autorisé à vous révéler que la b...m prit fin à 23h lorsqu’Hélène sortit sa guitare pour calmer les cœurs et les corps proches de l’éruption.

Donc, en prévision de leur retour demain vers 18h30, parents, doublez le stock de victuailles et prévoyez un abonnement hebdomadaire au dancing le plus proche. Révisez aussi le déroulement des combats sur chaque km² des plages de Sword Beach jusqu’à Utah Beach. Vous serez alors prêts pour répondre aux attentes de vos chérubins et, le lendemain, vous pourrez vous réveiller aux aurores pour assister à la réunion d’informations au collège Jean Zay…

Enfin, je tiens à vous préciser que nous écrirons un dernier texte de bilan sur ce blog ce week-end afin d’assurer le service après vente. Toutefois, nous précisons déjà que nous n’acceptons aucune reprise d’articles.

Bon courage aux parents pour demain soir.


jeudi 4 juin 2009

Cimetières, sandwiches et sabots de bois.

Bonjour, c’est Orane.
Aujourd’hui, nous sommes fins prêt(e)s pour un pique-nique sur Omaha Beach ! Cela valait la peine ! Les filles ont mis une heure à choisir leurs tenues, et les garçons trente minutes à trouver leurs cerveaux… Heureusement, Hélène était là pour vérifier si les garçons n’avaient pas mis leur pantalon à l’envers… Mmm… L’inspiration me manque et je mâchouille mon stylo… Beurk ! C’est dégoutant ! Le petit déjeuner était bien meilleur !
Après cela, nous sommes montés dans le car pour visiter le cimetière allemand de La Cambe. Impressionnant ! Lorsque la visite fut terminée, nous sommes tombés sur une journaliste d’Europe 1 qui interviewait le gardien du cimetière. Antoine Bertaud l’interpela et elle lui révéla qu’elle était là pour couvrir la venue d’Obama. Grâce à elle, nous apprîmes que 787 élèves seraient invités pour la cérémonie. Oui, ce n’est pas une blague, 787 élèves exactement !
Puis, peu après, à la pointe du Hoc, nous avons visité une batterie allemande. André nous a expliqué son fonctionnement, ainsi que celui des bunkers où ils se trouvaient. Sauf que, bien sûr, nous avions déjà très faim, alors nous n’écoutions pas vraiment : ce qui agaçait pas mal André… Ce n’est pas de notre faute si nous sommes des estomacs sur pattes…
Finalement, nous remontons dans le car. Direction la plage d’Omaha. Mmm. Ça faisait du bien de manger notre pâté de foie, nos sandwiches au jambon de dinde, nos chips, notre fromage et notre compote. Mais, malheureusement, cela ne se passa pas si bien : André nous avait prévenu du danger, mais bon, il y a des fois où on a pas vraiment envie d’écouter et c’est ce qui arriva à notre cher Pierre. Il se promenait sur les rochers, a trébuché et s’est étalé de tout son long ! Le pauvre, le choc fut rude ! Mais, heureusement, il n’y eut rien de grave grâce à nos deux supers infirmiers, Mrs Guignard et Bertaud qui arrivèrent à son secours !
Le ventre enfin rempli, nous nous dirigeâmes vers le cimetière américain de Colleville. Oh la la, quelle agitation ici ! Quel chantier pour la prochaine arrivée d’Obama ! Pourtant, avec les magnifiques croix en marbre de Carrare, la pelouse verte et la mer en bas, le décor n’a pas besoin d’être arrangé !
Nous primes ensuite notre goûter ( manger !... ) de retour au centre avant de monter se doucher pour se faire une beauté.
Car ce soir nous accueillons le groupe folklorique après le dîner : céleris, omelette, petit pois et succulent gâteau maison aux pommes.
Et, nous ne fûmes pas déçus ! Les costumes étaient magnifiques : d’abord les habits de fête de 1830, puis ceux de tous les jours avec les sabots bien sûr ! Leurs danses étaient superbes mais le mieux étaient à venir : ils nous firent participer en dansant et en chantant ! La fête !!! Vous pouvez la découvrir sur les deux vidéos ci-dessous ! Nous étions tellement heureux que nous eûmes le droit de ne remonter dans nos chambres qu’à 22h30 le sourire aux lèvres…
Vivement demain… s’il nous reste encore de l’énergie… et de la nourriture !!!

Hello, I am Erwan.
Quelques anecdotes que j’ai notées.
Dans le car, André nous affirme que les vaches normandes sont tricolores ! Bleu, blanc, rouge ! Et que, pour les concours de miss, elles se présentent avec des lunettes de soleil ! Mais, moi, je crois qu’il a oublié de parler de leurs maillots de bain !
Au cimetière allemand, il y avait une école de filles (!) qui prenait des photos en souriant et en s’appuyant sur les croix ! Quel manque de respect !
André nous a raconté des blagues sur la guerre au micro du bus ! Elles étaient trop dôles, mais on ne vous les racontera pas : vous n’avez qu’à être là plutôt que de vous amuser à Verneuil !
Un des membres du groupe folklorique nous a conté également les histoires normandes de Pimprenelle et Merlicoquet : excellentes ! Vraiment dommage pour vous !

Salut la compagnie !
Moi, la magnifique journaliste Amélie ai recruté Mathilde pour les faits divers.
Comme il y en a beaucoup en ce moment ici, nous avons d’abord compté tous les engins militaires de la Seconde Guerre Mondiale circulant sur la route : le score est de 154 aujourd’hui. Nous savons que c’est inutile mais, nous deux, ça nous amuse…
André nous a montré des champs de lin. A côté, il disait qu’il y avait un champ de lotre… l’un et l’autre…. compris ?
Pierre a chuté sur une… pierre…
Nous avons essayé les sabots des danseuses. On ne voit pas comment on peut danser avec ça aux pieds…

A demain les compagnons.

La pointe du Hoc
André et HélèneLes vidéos de la danse ! Cliquez dessus !

mercredi 3 juin 2009

Ouistreham, concombres et rugby...

Aujourd’hui, 5 élèves se sont portés volontaires pour vous informer.

Salut, c’est Florian ! Ce matin, nous nous sommes levés à 8h07min et 13sec : c’est très bien quand on se lève car on entend les cris des goélands…
Après avoir bien petit déjeuné, nous sommes allés en car au musée du Mur de l'Atlantique à Ouistreham. Dehors, il y avait un char, une péniche de débarquement et un canon. Puis, à l’intérieur, c’était encore mieux ! On y apprenait tout sur la vie des soldats allemands dans un blockhaus de surveillance. Après, nous avons vu le Pégasus Bridge, premier pont pris par les forces du Débarquement.
Cet après-midi, après une petite récré dans le parc, nous avons vu, dans le centre, l’exposition « Le Calvados sous l’Occupation » ; nous avons même dû répondre à des questionnaires assez difficiles.
Ensuite, avant de nous doucher, nous avons fait un « béret rugby » sur notre pelouse géante : nous étions bien en sueur pour prendre notre douche.
Enfin, ce soir, ce sera la fin du film « Le jour le plus long ».


Coucou, c’est Eléa et Vivi. Nous sommes toutes les deux allées voir les cuisinières. Elles sont géniales et, en plus, ce n’est pas comme à la cantine de La Garenne : ce sont elles qui font à manger ! Et elles nous servent de très bons repas ! Avec, en bonus, du rab illimité ! Elles nous demandent juste, pour les aider, de débarrasser et de nettoyer rapidement les tables.
Elles sont super cools Nicole, la chef cuisinière, Monique ( Momo ), la cuisinière en second, Judith, Dominique, Jacqueline et Monique qui nous servent.
Aujourd’hui, elles nous avaient préparé un petit déjeuner copieux et très varié. Ce midi, il y avait des concombres, du sauté de veau avec de l’ebly, du fromage et des brugnons. Enfin, ce soir, nous avons dévoré la macédoine de légumes, de la délicieuse pizza au thon et au chèvre, de la salade et de la merveilleuse crème à la vanille.

Salut, c’est Samy et je vais vous donner mon avis sur les chambres. Tout d’abord, pour le rangement, tout est très bien, et, chaque matin, un de nous passe le balai, histoire de voir si rien ne traîne avant le ménage des femmes du centre. Les douches sont petites et, quand on appuie sur le bouton, le jet d’eau s’active pendant 48 sec 39 centièmes avant de s’arrêter. Pour l’intimité, ce n’est pas le top à 3, 4 ou 5 par chambre, mais pour faire les fous et s’amuser c’est génial ! Le seul problème, c’est que l’on n’a pas le droit de dormir dans le lit d’en haut des lits superposés.

Salut la compagnie ! Amélie la journaliste vous révèle les faits divers de Courseulles.
Ce matin, Florian et Louis ont trouvé que leur chambre avait une odeur assez forte ; pourtant, c’était la leur ainsi que celle de Samy, Pierre et Maxence après une nuit chaude avec les fenêtres fermées ! ( les fenêtres sont fermées à clé : comme si on allait s’y jeter… ).
Hier, pendant le jeu du filet du pêcheur, la tête de Pierre a foncé droit sur la tête de Mathilde : un choc énorme ! Pourtant, Pierre a juste été un peu sonné et Mathilde, que l’on surnomme « crâne d’acier », a eu une petite égratignure sur le nez !
Cet après-midi, au béret-rugby, Lucie a confondu sa tête et le ballon !
Ce midi, Samy a avalé non pas 5, non pas 6, non pas 7, mais 8 tranches de pain !
Hier soir, drame dans la chambre des Curieuses. La sublime Amélie ( moi ) s’est mise à pleurer pour rien. Puis ce fut le tour d’Eléa. Puis celui d’Adolphine… Viviane, elle est un cœur d’acier : ses yeux sont restés secs !
Par ailleurs, mon journal tient à vous informer des changements de chambres effectués en arrivant et de la place occupée par les trois adultes. Vous trouverez donc ci-dessous un nouveau plan en exclusivité mondiale.

A demain la compagnie !