Eh oui !
On croyait les « folies » de Courseulles terminées et chacun ruminait sa nostalgie du bonheur passé.
Et bien, le bonheur est revenu ! Le mardi 23 juin à 19h et à Verneuil sur Seine !
Au départ, ce n’était qu’une simple invitation de la classe pour partager un peu leurs souvenirs avec leurs familles. Un buffet frugal avait été dressé et une chanson inventée pour l’occasion. Une petite cérémonie pour faire le «deuil» de ces bons moments en Normandie.
Et là, les parents s’en sont mêlés ! Et, apparemment contaminés par la folie de Courseulles, ils commencèrent par arriver les bras chargés de victuailles ! Et, surtout, après avoir écouté sagement les logorrhées verbales du discours de capitaine Guignard et la chanson de ses 24 mousses, la démence les posséda soudainement !
Les parents se passèrent une feuille et entonnèrent avec entrain un chant de réjouissance sur l’air de Santiano ! Les 24 diablotins s’y mirent aussi avec l’enthousiasme qui les caractérise depuis le 1er juin…
Puis, ce fut un déluge de cadeaux qui s’abattit sur le pauvre capitaine G., le cœur au bord des lèvres et ne maîtrisant décidément plus son équipage ! Un magnifique tee-shirt dédicacé par la Guignard’s Academy ! Un livre sur « l’art de vivre du rugby » ( l’excuse habituelle pour justifier les débordements de ces irresponsables en culotte courte après s’être roulés dans la boue… ) ! Un DVD de tous ses élèves filmés tels qu’il les connait, c'est-à-dire géniaux et incontrôlables ; et l’écran était installé avec célérité pour le visionner en direct !
Et, sommet de la démence générale, l’assistance poussa le capitaine chancelant devant une caisse de 1m50 de haut ! Il dût la déballer devant l’assistance et y découvrir l’objet de son désir le plus improbable : une armoire à vins !!! Lui qui rêvait de passer toutes ses vacances à regarder vieillir ses bouteilles millésimées !...
Capitaine G. dût se résoudre à admettre que le pire s’était produit : le terrible virus de l’enthousiasme béat contracté par les 26 participants du raid de Courseulles s’était propagé dans toutes les familles. Comme eux, les parents, les frères, les sœurs voir les grands parents ressentaient le même besoin irrépressible de se retrouver en « meute », unis par les mêmes souvenirs ! Et, comme eux, ils effectuaient des actes irraisonnables avec une totale inconscience !
On ne peut plus rien pour eux : la fièvre de Courseulles les a frappés ! Et, l’on ne connait aucun antidote !...
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